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Les sadhaka lémuriens

Manuscrits lémuriens

Origines, histoire et destin de l’humanité

Satguru Sivaya Subramuniyaswami

Chapitre 8 


Les sadhaka lémuriens

101 Nous tenions les sādhakas (ceux qui s’adonne à la sadhana, soit ‘‘pratique spirituelle’’) de nos monastères en très haute estime, et les considérions très importants pour notre culture. Certains venaient, pour peu de temps, apprendre à vivre comme nous le faisions lors de notre arrivée sur Terre, et découvrir ainsi la vie et la culture de notre planète d'origine. Leur sādhana était simple, ce qui leur donnait le temps de s'adapter à notre mode de vie et rendre certains services au monastère lorsqu'ils n'étaient pas occupés à lire les manuscrits de nos bibliothèques, à écouter les exposés de leurs aînés, ou encore à s'instruire en contemplant les visions qu’on projetait dans leurs méditations. Ces sādhakas étaient de deux sortes: ceux qui venaient au monastère pour y passer leur vie entière et ceux qui prévoyaient de rester six lunes ou un peu davantage.  Nous permettions à ceux qui voulaient rester toute leur vie, qui au cours de leurs premières six lunes avaient fait leurs preuves et avaient exprimé aux aînés leur désir, de répéter un certain mantra. Ils effectuaient les répétitions du mantra pendant leurs moments tranquilles, en comptant avec les doigts de nombreuses graines, des boules d'or ou des pierres précieuses taillées de la même façon, enfilées ensemble. En entonnant le mantra, il perçoit l'énergie subtile neurale que représente chacune de ces nombreuses graines. Ainsi, son système nerveux et son être entier se calment et se détachent de la vie qu'il menait auparavant. 


Adaptation au cours des six premières lunes

102 Nous considérons le sādhaka vivant ses six premières lunes comme un nouveau-né plutôt qu’un adulte, même s’il l’est par ses années physiques, car c’est à un tout à fait nouvel environnement qu’il doit s'adapter --intérieurement autant qu'extérieurement-- pendant qu’il contacte directement nos collègues demeurant en nos planètes d'origine dans ses rêves et ses visions. Et si ce sādhaka habitait un corps dérivé du royaume animal, certains aspects de son esprit se trouvent encore plus attachés aux résidus des fonctions animales, et son adaptation s’en trouvera d’autant plus délicate. Cependant, la grande majorité de ceux qui sont le coeur de nos monastères aujourd’hui vivent en un corps comme le mien, qui ne s’est jamais perdu et n’évolua point du domaine animal.  Et de temps à autre, nous pouvons toujours faire venir une âme d'une autre planète en un corps terrestre, composé d'essence de fruits, de fleurs, d'odeurs, de lumières et de sons, jusqu'à ce que ce corps se manifeste et puisse ainsi être utilisé. Les corps créés pendant le règne animal ne durent pas aussi longtemps que les nôtres. Bien que certaines âmes nouvellement arrivées acquièrent la capacité de voler de courtes distances, ils ne se prêtent pas bien à ce genre d'activités. Mais ceux qui les habitent peuvent courir extrêmement vite et nager à la fois à la surface de l'eau et sous l'eau avec grande vigueur. Revenant au sujet des nouveaux sādhakas, ils ont à subir la guérison de leur nature animale, et on leur accorde le temps de bien considérer les enseignements qu'ils absorbent en vivant avec nous ici, parce que leur tâche principale est de ramener leurs esprits là où ils étaient lorsqu’ils jouissaient eux aussi d’un corps comme le mien. 


Le pouvoir de ceux qui sont dans les corps d'origine

103 Dans le monastère où je me situe alors que j'écris ce compte rendu, une grande majorité d'entre nous se trouve dans des corps originaux et une minorité, dans le corps animal terrestre, fait qui engendre à lui seul la force positive et puissante permettant de canaliser les rayons cosmiques de nos planètes d'origine et les émanations du Soleil central. Cette force se répand à travers nous, stabilisant en particulier tous ceux qui luttent contre les mutations du monde animal pour revenir à un corps raffiné.


Des novices qui se sentent acceptés

104 Au cours des six premières lunes, on traite le sādhaka comme un nouveau-né, lui permettant d'apprendre son mantra et de vivre ses propres expériences. Son noviciat, ainsi que la pression qu'il ressent, font de lui une entité très remarquable par moments: il n'est pas autorisé à voir sa famille, s'il en a une, et ne reçoit pas de visiteurs. Au terme des six lunes, on l'autorise à voir sa mère et son père si son corps est de structure animale (puisqu'avoir un corps animal signifie forcément avoir des parents). Mais jamais plus il ne voit ou ne s'attache à ses anciens compagnons pendant qu'il vit avec nous. Au cours de cette première période de six lunes, nous prenons soin de lui et lui donnons le meilleur de tout ce que nous avons. Nous lui réservons le meilleur accueil possible, pour qu'il se sente accepté, même s'il n'a passé que trois ou quatre lunes ou même un peu plus avec nous, aidant ici et là à la vie du monastère, en attendant d'être accepté. Une fois accepté, nous pensons qu'il doit ressentir cette acceptation comme étant totale de notre part à tous, afin d'absorber plus naturellement l'enseignement qu'il recevra, de lire et de comprendre les manuscrits dans nos bibliothèques, de rêver et de se souvenir des rêves qui lui sont projetés. C'est pourquoi, avec beaucoup d'amour, nous le traitons comme un jeune enfant pendant cette période de transition vers un monastère de Lémurie. 


La valeur du lémurien Sādhakas

105 Les lémuriens sādhakas étaient tenus en haute estime, car ils promulguaient la puissance du monastère. Un monastère lémurien stable et bien géré attirait potentiellement des aspirants sādhakas. Et si un monastère attirait plus de sādhakas qu'il ne pouvait en contenir, on le voyait comme une grande bénédiction, puisque ceci permettait à de nombreux aînés, guidés par notre guru, de quitter le monastère pour en former un nouveau dans un lieu de son choix. Il a été dit : "Pour chaque sādhaka qui entrait dans un monastère de Lémurie, plus de 200 âmes se s'échappaient du cycle de naissance animale".


Formation selon la lignée

106 Au cours des premier et deuxième cercles de la Terre autour du Soleil, nos jeunes sādhakas recevaient une instruction formelle conforme à notre culture et à notre lignée, et on leur expliquait la teneur de leurs modes de vie futurs hors du règne animal. En d'autres termes, s’ils étaient issus à la naissance,  de vaches, buffles ou autre animal producteur de lait, nous leur attribuions une certaine fonction dans les monastères, leur permettant de travailler dans une atmosphère plus conviviale et plus créative dans ce domaine avec d'autres issus eux aussi d'une lignée animale similaire [et choisie pour cette raison]. Cependant, s'ils provenaient de la lignée des animaux qui portaient les hommes sur leur dos, on les occupait à d’autres tâches. C’est ainsi que l’on sélectionnait les grands domaines d'activité, de créativité et d'utilité, plaçant ces sādhakas dans ces diverses voies d'expression. 


L'apprentissage commence dans le troisième cercle

107 C'est au cours du troisième tour de notre planète autour du Soleil qu'un aîné de notre communauté choisissait le sadhak pour un entraînement individuel. On le formait comme un artisan travaille jour après jour avec ses apprentis. Mais jusqu'à ce qu'un artisan senior l'ait effectivement choisi, nous le considérions comme un jeune, un véritable enfant, et lui donnions l'autorisation de jouer dans notre cour de récréation de l'esprit, de faire des expériences, d'apprendre, d'absorber, de briser les schémas précédents de son passé en en établissant de nouveaux par sa simple présence en ce lieu. Et c'est au cours du cinquième tour, lorsqu'un certain domaine de la formation des sadhaks s'achevait, que nous faisions reposer une grande responsabilité sur leurs épaules, comptant fortement sur eux pour qu'ils deviennent productifs et, ainsi, se mettent peut-être à former de nouveaux sādhakas. Jusqu'à ce moment-là, ils étaient en phase d'inspiration. Avec les cinquième et sixième cercles débutaient la phase d'expiration de leur productivité. 


Formation complète dans le cercle quatre

108 C'est au cours de ces premières années qu'ils recevaient la formation qui devait les satisfaire pour le reste de leur vie. Jamais plus aucune période de formation n'avait lieu, et l'effort qu'ils avaient fourni et les compétences qu'ils avaient acquises dans l'office qui leur était imparti au cours de ces premiers cercles constituaient le modèle à suivre, indélébile, pour le reste de leur vie. Telle était la coutume dans nos monastères, nos efforts portant sur les entrants, pour les aider à s'établir dans ce mode de vie durable, nécessitant environ quatre cercles pour être mise en place, pour toute la durée de leur vie au monastère lémurien. Une fois qu'ils étaient bien établis dans leurs modes de vie externes, après leur sixième année, nos dévas et nos Dieux débutaient le travail, en les dirigeant et en leur montrant pendant leur sommeil la nuit et leurs méditations le jour, comment rendre service plus profondément aux habitants de notre planète. Ils apprenaient beaucoup de ces choses des dévas, des Dieux et de leur guru et les consignaient par écrit, dès le septième et huitième cercles, écrits qui faisaient partie intégrante de nos bibliothèques dans lesquelles le nouveau sādhaka allait étudier tout au long de ses premiers cercles avec nous. On disait de cette formation qu'elle était secrète et qu'elle se déroulait en fonction de leurs capacités à la recevoir, et de leur évolution. 


Annoncer son âge monastique 

109 Pour pouvoir considérer comme un enfant le sādhaka entrant pour la première fois au monastère et débutant à peine sa période initiale de formation, nous avons établi au fil du temps notre curieux système d'âge monastique lémurien : "Deux cercles de la Lune autour de la Terre en temps ordinaire correspondent à un cercle de la Terre autour du Soleil en temps monastique". En s’adressant à l’un de nous, le sādhaka nous rappelait toujours son âge monastique de manière à rappeler le rapport entre nous, disant: "Je m’appelle Sādhaka Oomena, et j'ai six cercles." Bien que, physiquement, il puisse être dans un corps physiquement âgé de vingt-deux cercle, nous savions immédiatement qu'il n'était au monastère que depuis un seul cercle monastique et adaptions nos rapports avec lui en conséquence, le plus gracieusement et le plus efficacement possible. Le sādhaka continuait à saisir chaque occasion pour nous rappeler son âge à mesure qu'il grandissait, car c'était pour lui une façon de demander l'aide de chaque membre de la communauté quand il en avait besoin. 


Formé, mûr et compétent

110 Dans ses jeunes années de moine lémurien, nous lui racontions des histoires et lui apprenions à lire nos écritures. En grandissait, il apprenait à les lire par lui-même. Bien plus tard encore, nous comptions sur les connaissances qu'il avait acquises par la lecture et la méditation lors de sa formation, et les capacités qu'il avait développées en s’intégrant en notre noyau en tant que membre de l’assemblée des aînés, pleinement capable et apte à transmettre à tous les habitants de cette planète les rayons positifs de nos planètes d'origine et du cœur du Soleil central lui-même, stabilisant ainsi leur quête de réalisation de l'Être, raison d'être de leur arrivée.


Conditions requises pour accéder au noyau central

111 Ainsi, les sādhakas étaient accueillis et recevaient leur formation et une fois qu’ils se qualifiaient, ils s’intégraient au noyau central. Certains n’arrivèrent jamais à tout à fait se qualifier, pour une raison ou une autre. Généralement, ceux qui descendaient d'une certaine lignée animale ne pouvaient pas supporter la force des rayons cosmiques. Ceux qui le pouvaient le faisaient et servaient de cette façon. Ceux qui ne pouvaient pas maintenir la puissance et ne pouvaient pas servir en tant que canal terrestre (ce qui consistait à collecter certains rayons cosmiques pour les rapprocher les uns des autres et les diffuser de manière uniforme à travers le monde), accomplissaient leur fonction plus près de la Terre, alors qu’ils cherchaient à rassembler leurs éléments disparates tout en absorbant ces mêmes rayons bénéfiques que maintenait notre noyau. 


Enfants élevés en moine

112 Un sādhaka de naissance est une âme née et élevée spécifiquement pour le monastère.  Les parents étaient soigneusement formés pour ne montrer aucune émotion avant ou pendant la conception. Ils n'avaient donc que peu d'attachement pour l'enfant, et s'il vivait en un corps animal, il grandissait avec moins d'émotions, de désirs et d'envies, et son corps s’approcherait davantage de la forme du corps originel que d’une autre. Ces jeunes, ainsi préparés par ces familles, étaient accueillis dans nos monastères dès leur plus jeune âge. 

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