LEÇON 1
L'éveil vient lentement
Mon satguru, Siva Yoga Swami, était un grand siddha, un maître et un connaisseur de Dieu. Il disait: "La délivrance est en vous, voir Dieu dans
tout. Vous êtes en Dieu. Dieu est en vous. Pour réaliser que l'Être suprême est en vous, vous devez développer un corps fort et un esprit pur. "Il était un mystique puissant du Sri Lanka, près de L'Inde, peut-être la plus grande à avoir vécu au vingtième siècle. Ses paroles s'imprégnaient profondément dans le cœur de tout ceux qui les entendaient. "Dieu est en chacun de nous. Trouvez y le. Dieu est partout présent. Percevez tout comme une manifestation de Dieu, et vous vous accéderez à la Vérité", tels étaient ses mots. Des mots simples pour une vérité simple, mais très, très difficile à pratiquer.
Au courant de notre vie, nous ne percevons et comprenons que quelques parties de la vie. Nous ne voyons pas le tout.Nous ne pouvons pas voir le tout. Yogaswami a dit: "Comment une partie peut-elle voir l'ensemble?" Nous vivons donc avec une petite partie, notre petite partie. Nous cherchons à éviter les zones douloureuses et attirer vers nous les zones joyeuses. La plupart des gens vivent dans cette dualité, vie après la vie, liée aux forces du désir et à l'accomplissement de celles-ci. Parfois, une âme plus mature s'écarte de ce cycle de désire, satisfaction, perte, souffrance et joie et se pose des questions telles que: «Qui est Dieu? Où est Dieu? Comment puis-je faire connaissance avec Dieu? "
Dieu n'a pas de nom, mais tous les noms sont le nom de Dieu.Que vous l'appeliez ceci ou cela, il reste qui il est.Mais dans notre tradition, nous appelons Dieu par le nom tendre Siva, qui n'est qu'un de ses 1008 noms traditionnels.Le Dieu suprême Siva est à la fois en nous et en dehors de nous.Même le désir, l'accomplissement du désir, la joie, la douleur, le chagrin, la naissance et la mort, tout cela est Siva, rien d'autre que Siva .Cela peut être difficile à croire pour une personne non illuminée qui ne peut pas voir comment un Dieu bon, gentil et d'amour pourrait créer de la douleur et du chagrin.Cela n'est pas l'oeuvre de Siva, pas de la manière que plusieurs le croient. Dieu nous a donné la loi du Karma, décrétant que toute énergie mise en mouvement revient avec force égale à sa source.
En étudiant de plus près cette loi naturelle, nous pouvons voir que nous créons notre propre joie, notre propre douleur, notre propre chagrin et que nous créons également nos propres solutions à ces souffrances. Toutefois, nous ne pourrions pas faire tout cela si ce n'était du pouvoir et de l'existence de notre Dieu d'amour. Il nous faut beaucoup méditer pour arriver à percevoir notre Dieu Siva en tout et à travers toutes choses. Dans cette recherche, de la même manière que dans le perfectionnement de tout art ou science, nous devons développer une discipline régulière et quotidienne.
Siva est à la fois le seigneur personnel immanent, et réalité transcendantale. Siva est un Dieu d'amour, un amour infini. Il nous aime tous sans exception. Il a créé chaque âme et les guide chacune d’elles à travers la vie. Dieu Siva est partout. Il n'existe aucun endroit où Siva ne se trouve pas. Il est en vous. Il est dans ce temple. Il est dans les arbres. Il est dans le ciel, dans les nuages, dans les planètes. Il est aussi dans les galaxies qui tourbillonnent dans l'espace et dans l'espace entre les galaxies. Il est l'univers. Sa danse cosmique de création, de préservation et de dissolution se produit ce moment même dans chaque atome de l' univers. Dieu Siva est, et il est en toutes choses. Il imprègne tout. Il est immanent, prenant une belle forme, une forme humaine qui peut être vue et a été vue par de nombreuses personnes dans des visions. Il est également transcendant, existant au-delà du temps, des causes et de l'espace.
C'est presque trop pour que l'esprit puisse comprendre, n'est-ce pas ? C'est pourquoi nous devons méditer sur ces sujets. Dieu Siva est si près de nous. Où vit-il? Dans le Troisième Monde. Dans cette forme, il peu parler et penser et aimer et recevoir nos prières et guider notre karma. Il commande un grand nombre de devas qui exécutent sa volonté partout dans le monde, partout dans la galaxie, à travers tout l'univers. C'est ce que nous ont rapporté les Rishi; et nous les avons également découvert dans nos propres méditations. Adorez donc toujours ce grand Dieu. Ne le craignez jamais. Il est le Soi de votre soi. Il est plus près de vous que votre propre souffle. Sa nature est amour et si vous l'adorez avec dévotion vous connaîtrez l'amour et saurez aimer les autres. Les dévots de Dieu Siva aiment tout le monde.
C'est de cette manière que Dieu Siva peut être vu en tout et dans chacun. Il est l'Âme de chaque âme. Vous pouvez ouvrir votre oeil intérieur et arriver à le voir dans les autres, le voir dans le monde comme étant le monde. Petit à petit, disciplinez vous à méditer à la même heure chaque jour. Méditez, découvrez le centre silencieux en vous, puis allez plus profondément, vers le coeur de votre être réel. Lentement vous vous purifiez. Lentement vous vous éveillez.
LEÇON 2
Retraite spirituelle
Cela vous semble-t-il trop difficile ? Êtes-vous capable d'imaginer tout ce que cela prendrait pour arriver à percevoir Siva dans tout et à toute heure de la journée ? Il faut avoir un grand niveau de détachement de toute responsabilité matérielles pour arriver à appliquer ce processus naturel intérieur au niveau du mental extérieur. Le mental extérieur est fait d'un intellect construit à partir des idées et des opinions des autres. Ces connaissances empruntées voilent l'âme et nous séparent de l'intelligence naturelle et pure qui nous habite. C'est pourquoi il est nécessaire de faire régulièrement des retraites spirituelles ou des périodes de détachement du monte extérieur.
Lors d'un pèlerinage, on s'efforce à percevoir Dieu autour de nous, à le voir dans les situations qui nous arrivent. Durant la puja au temple, on s'efforce à sentir sa présence plus profondément que lors de nos activités quotidiennes. Avec le temps, au fur et à mesure que l'on progresse dans ses efforts spirituels, on développe la capacité d'exercer ce même niveau d'attention dans ses expériences quotidiennes, que celles-ci soient perçues comme positives ou négatives, qu'elles créent plaisir ou douleur. Telle est l'expérience de l'âme mature qui pratique une sadhana régulière après avoir pris certains voeux assez forts pour que l'intellect ne perçoive plus la réalité extérieure comme réalité absolue. Durant leur pèlerinages annuels, les devots espèrent tous ressentir, ne serait-ce qu'un instant, une connexion avec Siva. S'ils arrivent à ressentir cette connexion momentanée, elle grandira en eux.
Plusieurs m'ont demandé si l'on devait tous adorer Siva tant de manière intérieure qu'extérieure. Oui, c'est l'idéal, selon notre philosophie de la Saiva Siddhanta, mais l'une de ces deux approche sera plus facile et naturelle selon la nature du disciple. La personne plus introvertie méditera sur Siva dans son intérieur et la personne plus extravertie aura plutôt tendance à aller au temple et à adorer Siva à travers la musique ou les services religieux. L'aspirant plus éveillé fera les deux avec autant de joie et de facilité.
Dieu Siva est à l'intérieur de chaque âme. Il y est présent en tant que réalité non-manifeste que l'on nomme Parasiva. Il y est présent sous forme de lumière et de conscience pure qui traverse chaque atome de l'univers que l'on nomme Satchidananda. Nous savons qu'il est le créateur de tout ce qui existe et qu'il est également sa propre création. Nous savons tout cela. Oui, nous savons tout cela. Nous savons donc intellectuellement que Siva est tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Pour la majorité des gens, cela reste à être expérimenté.
La nature de l'élève se développe à travers la sadhana et les tapas qu'il a effectué dans cette vie et dans ses vies précédentes. On doit adorer Siva extérieurement jusqu'à ce que l'on se sente appelé, comme l'ont étés les grand rishis d'autrefois, à s'assoir, se déposer, tourner son attention vers l'intérieur, arrêter de parler, arrêter de penser et ainsi intérioriser la puissante énergie de sa bhakti, dévotion. C'est ainsi que l'on évolue et progresse sur le chemin qui mène à Siva, plongeant de plus en plus profondément à l'intérieur. Tous doivent adorer Siva à l'extérieur avant d'intérioriser cette dévotion pleinement et parfaitement. On ne peut pas intérioriser la dévotion qui n'a pas d'abord été maîtrisée extérieurement.
Lorsque des problèmes surviennent à la maison ou au travail et qu'on entre en réaction émotive, c'est totalement normal d'oublier Siva. C'est tellement plus facile d'être impliqué dans la dualité que dans l'unité. Il faut une grande force intérieure pour se souvenir de Siva en tout moment et constamment sentir un flot d'amour pour lui. On oublis. On s'embrouille avec soi-même et les autres. Ça devient impossible lorsque l'ego se sent attaqué ou que l'on se sent blessé. C'est tellement plus facile d'oublier Siva et peut-être même de le considerer comme un Dieu que l'on doit craindre; alors que c'est plutôt notre esprit instinctif et notre intellect préprogrammé, non-religieux que l'on devrait craindre. C'est plutôt lui le démon de notre maison, c'est lui le vilain qui crée les embrouilles. Si vous voulez garder Dieu en vous, vous devez d'abord apprendre à vous oublier un petit peu.
LEÇON 3
Les expériences nous font évoluer
La famille donne des jouets aux enfants pour les rendre heureux. Siva nous donne le karma et le dharma pour nous rendre heureux et nous rapprocher de lui. Il a créé un univers qui s'élargit et se contracte puis finalement absorbe tout dans la grande dissolution du cosmos. Nos saints et rishis nous expliquent qu'il a donné naissance à toutes les âmes, et que l'on évolue ensuite à nouveau vers lui pour lui ressembler et devenir comme lui. Les expériences nous aident dans notre évolution, ces jouets nous apportent le divertissement nécessaire pour que l'on puisse grandir et expérimenter notre karma, dharma et autre lois cosmiques fondamentales. Tout comme les enfants peuvent rire joyeusement en jouant avec leurs jouets ou encore les briser, pleurer et se les lancer les uns aux autres, se frappant et se blessant les uns les autres, nous pouvons également tenter de fuir notre devoir et notre dharma, créer du karma, se blesser soi-même et les autres ou encore s'aider et s'entraider pendant que l'on joue avec notre propre évolution, se renforçant, en apprenant et en devenant sage.
C'est normal d'oublier Dieu, mais il existe plusieurs façons pratiques pour éviter la distraction et nous permettre de ne pas oublier de voir Dieu Siva en tout. Une des manières d'amener Dieu Siva à coeur de toute chose est est de répéter constamment son nom. Pratiquer le japa lorsque vous vous rendez compte que vous oubliez Dieu, lorsque vous n'arrivez pas à le percevoir du tout, encore moins partout. Répétez "Aum Namah Sivaya." Lorsque vous vivez des difficultés ou que vous vous sentez tendu, dites vous à vous même "Siva Siva" ou "Aum Sivaya" ou "Namah Sivaya." Mettez tout cela à ses pieds mentalement. Percevez-le dans chaque personne que vous rencontrez ou que vous confrontez, quelles que soient les circonstances. Il y est présent, il est leur force vitale, il suffit d'apaiser votre esprit pour arriver à voir qu'il s'y trouve. Souriez lorsque vous vous vivez des difficultés face à quelqu'un et dites vous intérieurement, "quel bonheur de te rencontre dans cette forme, Siva." Les animaux, les mendiants, les princes, les politiciens, les amis et les ennemis, les saints et les sages sont tous Siva pour l'âme qui aime Dieu. Il sourit et se dit à lui même, "quel plaisir de te revoir, Siva, dans cette autre de tes plusieurs formes."
On ne peut pas penser à Siva sans forme. Cela doit être réalisé par dessus tout. Celui qui en fait la réalisation doit ensuite comprendre qu'il a réalisé Siva sans forme. La vérité est que peux et précieux sont ceux qui réaliseront Parasiva dans cette vie, bien que plusieurs peuvent et pourront réaliser Satchidananda C'est la plenitude généré par nombreuses vies riches en expériences et l'accomplissement et le perfectionnement de buts préalables, qui peuvent mener une âme au desire ardent d'accomplir le but ultime. Pour chaque personne sur la planète, le chemin du moment à suivre est claire. Dès que la destination est est atteinte, la prochaine étape apparait tout naturellement. C'est le même fonctionnement que pour les désirs. Le désir de la mère de prendre soins de ses enfants et d'être une bonne femme, le désir du père de supporter sa famille, le désir du scientifique de faire des découvertes, le désir de l'athlète d'exceller, le désir du yogi de faire un avec Siva, c'est la même force du désir, transformée par l'éveil des chakras et de l'âme. C'est ce même désire qui attire l'aspirant spirituel à connaître ce qui est intemporel et sans forme, ce qui est au delà de l'espace et de la causalité. Soyez patient. Ça arrive avec le temps pour tous. Ça s'en vient. Ça viendra. Soyez patient.
LEÇON 4
Connaître le soi grâce au soi
Au début, avant de commencer à pratiquer la sadhana, le mental est agité par les karma actuels et peut-être découragé par son incapacité à suivre le dharma. Dans cet état d'agitation, le monde parait sombre et terrible et il est inconcevable pour lui que Dieu puisse se trouver en tout autre endroit qu'au temple. "Dieu ne peut certainement pas se trouver en moi," conclue la personne non-illuminée.
En un deuxième temps, lorsque l'esprit arrive à accomplir son dharma paisiblement, lorsqu'il a suffisamment gagné de maturité pour régler ses karmas passé et présents grâce à la méditation, la prière et la pénitence, Dieu peut alors être perçu comme une force intérieur, bien que ressenti plus fortement dans son temple.
En un troisième temps, cette force intérieur devient plus qu'une aide pour l'esprit perturbé; elle devient pure conscience. Plutôt que de chercher Dieu à l'extérieur, Dieu est apprécié comme une dimension vitale et intégrale de la personne, la Vie de la vie, le pouvoir et l'énergie rayonnante de l'univers. Le calme intérieur est maintenant supérieur aux perturbations extérieures. À cet étape de conscience et de béatitude, Dieu est clairement vu et fortement expérimenté à l'intérieur de nous. Les perceptions du devot deviennent vives et il devient un témoin dans son quotidien, observant que les autres ne voient pas Dieu en eux-même. Il a découvert un secret. La découverte de Dieu en lui l'amène à l'état de "vérité, connaissance, béatitude," Satchidananda, l'énergie omniprésente qui relie toutes choses entre elles. Le mental devient serein, la paix est perçue partout et le sentiment de béatitude est fort. À cette étape, un regard intérieur s'ouvre et permet de percevoir que cette même présence de Siva est réellement à l'intérieur de chaque être vivant, imprègnant chaque atome de l'univers et forme l'essence formidable qui soutient tout ce qui existe. C'est seulement lorsque ceci est expérimenté qu'on peut vraiment dire que Dieu est à l'intérieur de l'homme et que l'homme est à l'intérieur de Dieu.
Connaître la philosophie sans en avoir fait l'expérience, c'est comme prendre des vacances à un endroit éloigné et merveilleux à travers des lectures au sujet de cet endroit, en se satisfaisant de ce que d'autres ont rapporté avoir y avoir vécu. Ce n'est pas une véritable expérience. La seule expérience spirituelle est l'expérience personnelle. Mon satguru, Siva Yogaswami a clairement dit que "même en lisant un millier d'écritures, vous n'attendrez pas la sagesse. Vous devez connaître votre Soi par vous-même.
Comment pouvons nous pouvons-nous arriver à comprendre l'infini avec notre esprit limité ? Comment pouvons-nous arriver à englober intellectuellement quelque chose d'aussi grand que Dieu ? Nos écritures nous disent que Dieu lui-même est Shankara, l'auteur de toute connaissance, créateur de l'intellect. Il est le grand architecte de l'univers. Alors si Dieu a créé l'intellect, comment est-ce que l'intellect pourrait arriver à le comprendre ? Eh bien, c'est possible. Cela a été fait. L'intellect doit s'élargir et la conscience doit transcender le mental rationnel et voir directement à partir de la connaissance superconsciente. C'est pourquoi nous adorons Siva dans sa forme la plus élevée, symbolisée par le Sivalinga, la pierre elliptique simple.
C'est bien que vous essayez de voir Siva partout. Continuez d'essayer. Ça viendra. Qui d'autre peut vous accès à votre Soi ? Le développement du Soi en vous n'est nulle autre que Siva. Il peut vous donner la richesse. Il peut vous donner la santé. Il peut vous accorder tout ce dont vous avez besoin et même ce que vous désirez. Mais lorsqu'on l'adore sans son aspect sans forme, comme nous le faisons ce soir, cela transporte l'esprit vers l'infini. L'esprit ne peut comprendre que ce à quoi il s'identifie. L'esprit ne peut pas reconnaître la vérité dans cette forme subtile qui représente Siva au-delà de l'esprit, sans forme, intemporel et au-delà de l'espace. Pourtant, en cet instant même à l'intérieur de vous, seulement couvert par votre ignorance, seulement enveloppé par l'égo, qui est votre sentiment d'identité personnelle et de séparation, se trouve Siva. Il est là en ce moment, pas dans un avenir futur fictif. Débarrassez-vous simplement de maya, d'anava et résolvez votre karma, et il sera là. L'ego est la chose qui partira en dernier.. C'est le dernier lien à rompre.
Une fois que l'asservissement de l'ego personnel est brisée, on peut voir que ce Dieu mystérieux est omniprésent. Dieu existe en en sa création. Pensez-y. C'est très profond. Siva imprègne constamment sa création, il est amour omniprésent et la lumière de l'esprit de chacun, sous forme d'intelligence et d'existence; et pourtant Dieu a aussi une forme.
Dans les mondes subtils, Siva a la plus belle des formes, non-différente de la forme humaine, mais une forme humaine absolument parfaite. Il pense. Il parle. Il marche. Il prend des décisions. Nous avons la chance d'adorer un si grand Dieu qui imprègne tout et qui transcende tout, qui est à la fois forme et au-delà de la forme, qui est le Soi à l'intérieur de votre soi en ce moment même. Pour vous tous qui cherchez la vérité non-dualiste, vous êtes sur un chemin formidable qui vous permet de connaître Dieu avec forme et au-delà de la forme. Comme vous êtes chanceux!
LEÇON 5
Travailler avec votre karma
Les aspirants demandent très souvent, "Pourquoi est-ce que Siva a créé le karma ? N'aurait-il pas pu nous créer parfait dès le début et nous éviter toute cette souffrance ?"Ma réponse est la suivante : acceptez votre karma, prenez en responsabilité et considérez le comme étant votre, voyez le comme un remède et pas comme une poison. Au fur et à mesure que vous traversez les expériences que vous vous êtes créées au quotidien et que les semences de karmas se réveillent, et que vos actions vous reviennent à travers vos émotions, même dans cette vie, pas dans une vie future, résolvez chaque expérience pour ne pas réagir et créer nouveaux cycles à vivre. Qu'il soit question de karma heureux, de karma triste, de karma misérable ou de karma extatique, c'est votre karma. Ce n'est tout de même pas qui vous êtes, ce n'est pas le vrais vous. Ce n'est que l'expérience que vous traverser pour évoluer, pour grandir et apprendre et pour ultimement attendre la sagesse. Tout cela est le travail mystérieux de Siva, sa manière de faire évoluer les devots, son chemin pour vous amener de plus en plus près de lui.
Les grands rishi védiques nous ont expliqué que Siva a créé le corps de l'âme et qu'il imprègne ce corps de son être, de son essence. Toutes les âmes évoluent vers les pieds saints de Siva et il y a beaucoup de lessons à apprendre en chemin. Les lessons apprises dans la salle de cours du karma font parti du processus de l'évolution, du mécanisme de l'évolution, des outils de l'évolution. Pourquoi a-t-il créé tout cela ? Les rishi ne précisent pas la raison. Ils appellent ce processus la danse de Siva. C'est pour cette raison que nous adorons Dieu Siva en tant que Nataraja, le roi de la danse. Qu'est-ce qui fait qu'une personne danse ? Parce qu'elle est remplie de joie. Nous sommes remplis de vie. Siva est toute vie, Dieu de la vie, Dieu de la mort qui apporte une nouvelle vie, Dieu de la naissance qui donne vie. Il est toute vie et il est tout. Il a dansé avec les rishi. Il danse pour vous. Vous êtes entrain de danser avec Siva. Chaque atome de cette pièce danse sa danse. Chaque partie de vous est Siva en tout moment. En le voyant, vous vous voyez. En s'approchant de Lui, vous vous rapprochez de vous. Notre grand satguru, Siva Yogaswami, a fait une remarque très perspicace. Il a dit, "Il n'y a qu'une chose que Dieu Siva ne peut pas faire. Il ne peut pas se séparer de moi." Il ne peut pas se séparer de vous, parce qu'il vous imprègne. Il est vous. Les vedas et les agamas nous disent qu'il a créé l'âme. Il a créé l'âme et l'âme évolue, mûrit à travers le karma, à travers la vie, sur son chemin de retour vers lui. C'est le but de la vie, de connaître Siva, d'aimer Siva et de s'unir avec Siva, de danser avec Siva, vivre avec Siva et fusionner avec Siva. C'est ce que la plus vieille religion de la terre nous enseigne et croit.
Siva est le Dieu d'amour, il n'est rien d'autre qu'amour. Il remplit cet univers d'amour. Il vous remplit d'amour. Siva est le feu. Siva est la terre. Siva est l'air. Siva est l'eau. Siva est l'éther. L'énergie cosmique de Siva imprègne tout et donne vie et lumière à votre esprit Siva est partout et dans toutes choses. Siva est votre petite inquiétude insignifiante, cette préoccupation que vous avez gardé dans votre esprit depuis tant d'années. Voyez Dieu Siva partout et voyez son énergie de vie dans toutes choses. Nous commençons par danser avec Siva. Ensuite nous vivons avec Siva. La fin du chemin est de fusionner avec Siva, le Soi Dieu à l'intérieur de vous.
LEÇON 6
Le soi dieu
Le Soi, on ne peut pas dire ce qu’il est. On peut ressentir son existence par nos sens affinés, mais on ne peut pas l’expliquer. Pour savoir ce qu’il est, il faut en faire l’expérience. Ce qu’on peut dire, c’est qu’il est la profondeur de votre être, il est le cœur de vous-même. Il est vous-même.
Si vous imaginez: au dessus de vous, rien. En dessous de vous: rien. À la droite de vous: rien. À la gauche de vous: rien. Devant vous: rien. derrière vous, rien, puis vous vous fondez dans ce vide, ce serait là la meilleure description de l’expérience du Soi. Et cependant, ce vide n’est pas l’absence de quelque chose, comme le vide à l’intérieur d’une boîte vide, qui serait un néant. Ce vide est la plénitude de tout ce qui est, il est la puissance qui soutient l’existence de tout ce qui semble être.
Quand vous aurez connu le Soi, vous aurez saisi ce qu’est l’esprit: un principe auto-créateur. Tel est l’esprit. Il se crée perpétuellement. L’esprit est la forme, créant perpétuellement la forme, préservant les formes, créant de nouvelles formes, et détruisant les formes désuètes. Tel est l’esprit, la grande illusion, l’aspect de vous-même que, dans vos pensées, vous osez prendre pour réel. D’où provient cette puissance de l’esprit? L’esprit a-t-il de la puissance, s’il est irréel? Qu’importe qu’il soit puissant ou non, ou même ce que je dis, puisque le Soi existe à cause le lui-même. Vous pouvez vivre le rêve, et en être troublé. Ou vous pouvez chercher, et chercher avec ardeur, à connaître le Réel, et que cette poursuite vous mette la joie au cœur. Le destin de l’être humain le mène à se retrouver. Le destin de l’être humain le mène à connaître son être véritable, et enfin à en avoir pleinement l’expérience. On dit que, pour arriver à l’expérience du Soi, il faut prendre le chemin spirituel. Vous ne vous y engagez, sur ce chemin, que lorsque vous, et vous seul, y êtes prêt, lorsque ce qui vous paraissait réel commence à perdre de sa réalité. Ce n’est qu’alors que vous arriverez à vous détacher suffisamment pour chercher et trouver une nouvelle réalité, une réalité plus permanente.
Avez-vous déjà remarqué au sujet des choses que vous considérez comme permanente, qu'il n’y a que vous qui lui attribuiez sa permanence, en la protégeant?
Avez-vous même déjà réfléchi suffisamment pour nettement percevoir que l’être profond que vous êtes est l’unique chose qui soit permanente? Que toute autre chose change ? Que toute autre chose s’accroche à un fil qui la relie aux domaines de la joie et du chagrin? Telle est la nature de l’esprit.
A mesure que l’être lumineux et illimité que vous êtes, se découvre en vous, la joie et le chagrin deviennent pour vous des sujets à étudier. Vous percevez clairement que l’un et l’autre sont irréels. Vous savez dorénavant sans plus aucun doute que la forme-même est irréelle.
La joie subtile qui s’élève en soi tandis que s’épanouit l’être lumineux est indescriptible. On ne peut vous la communiquer que si vous êtes suffisamment harmonieux pour savoir la capter, cette joie profonde et subtile qui sera la vôtre, à mesure que vous approcherez le Soi réel que vous êtes.
Si vous cherchez à trouver le Soi par la pensée, vous n’y arriverez pas. Par ce que l’esprit ne peut pas mener à la vérité. Un mensonge ne peut pas mener a la vérité. Un mensonge ne peut que vous empêtrer dans un bourbier d’erreurs. Mais si vous développez votre sensibilité, si vous éveillez en vous vos vraies qualités, nobles et magnifiques, qui appartiennent à vous tous, vous devenez alors un canal, un calice où brillera votre être lumineux. Vous penserez tout d’abord qu’une lumière s’est allumée en vous. Vous chercherez à retrouver cette lumière. Vous chercherez à la retenir, comme on tient et chérit un bijoux magnifique. Après quelque temps, vous verrez que cette lumière qui brille en vous brille dans chaque pore, dans chaque cellule de votre être. Vous découvrirez plus tard que cette lumière imprègne chaque atome de l’univers et enfin, que vous êtes cette lumière et que ce qu’elle imprègne est l’illusion, l’irréalité, que crée l’esprit.
LEÇON 7
Bâtir un temple de briques
Que de cœur il vous faudra pour trouver cette vérité. Vous aurez à devenir très très fort. Comment faire? Par l’exercice. Vous devez exercer chaque muscle et chaque nerf de votre nature, en respectant les principes de la loi, de la loi spirituelle. Ce ne sera pas facile. Ce n’est pas facile
de développer un muscle. Mais si on s’y applique avec diligence pendant un certain temps, et qu‘on fait tout ce qu’il faut faire,
le muscle répondra. Et votre nature répondra pareillement. Il faudra faire l’effort. Il faudra beaucoup d’efforts, Il faudra y travailler de façon soutenue. Dix minutes par jour? Non. Deux heures par jour? Non. Vingt-quatre heures par jour. Tous les jours. Il faudra faire de grands efforts.Vous préparer pour l’expérience du Soi, est comme accorder un violon, tendre chaque corde jusqu’à ce qu’elle s’accorde avec toutes les autre cordes.Plus vous aurez d’oreille, mieux vous accorderez le violon, et plus belle sera la musique. Plus vous serez fort en votre nature, mieux s’exprimera votre véritable nature et plus vous éprouverez la joie de votre être véritable. Ce résultat vaut bien la peine de beaucoup d’efforts. Il vaut bien la peine de tant de volonté, et tant et tant de sacrifice, pour arriver à se maîtriser soi-même. Cela vaut bien la peine de se débattre avec l’esprit jusqu’à ce qu’il se soumette enfin à votre volonté.
Ceux parmi vous qui ont connu la contemplation savez les profondeurs d’où je vous parle. Vous avez goûté au Soi que vous êtes, et jamais auparavant n’aviez-vous éprouvé une pareille chose. Cette expérience vous a coupé le souffle, vous a comblé jusque dans chaque recoin de votre être, même si vous n’êtes resté dans cet état contemplatif qu’une minute. Cette minute vous a donné une nouvelle, une vaste connaissance, un savoir qui illuminera dorénavant toute votre vie, à chaque fois que vous y repenserez, qui vous accordera la sagesse à chaque fois que vous soumettrez vos expériences
à la lumière de ce savoir, un savoir plus vaste que tout ce que les universités du monde pourraient jamais vous offrir. Pouvez-vous tout au moins vous faire une idée nette de ce que peut être cette réalisation du Soi que vous avez ressenti imprégnant tout votre être et toute l’existence au moment de votre contemplation? C’est votre nouvel objectif.
Si vous vous débattez toujours avec l’esprit, essayant jour après jour de vous concentrer, de méditer, de calmer les pensées, de vous détendre, continuez. Chaque effort apportera son fruit. Chaque brique qu’on pose pour bâtir un temple de briques nous rapproche du moment
où il sera enfin construit. Continuez à faire l’effort, et un jour, en un instant, vous aurez percé les limites de l’esprit ordinaire et entré en contemplation,
et vous direz, “Oui, j’ai vu, je sais. A présent, je sais parfaitement quel est mon chemin.” Continuez à faire l’effort. Où que vous en soyez,
là est votre point de départ. Le Soi, on ne peut pas dire ce qu’il est. Mais vous pouvez essayer de l’imaginer, si vous voulez, de cette façon: sentez votre esprit, votre corps et vos émotions, et sachez que vous êtes la Puissance qui imprègne l’esprit, qui est toute forme, et le corps, que vous habitez,
et les émotions, que vous dominez, ou qui vous dominent. Pensez et repensez à cette vérité, et vous découvrirez que vous êtes la lumière dans vos yeux, vous êtes la sensation dans vos doigts, vous êtes plus brillant que le soleil, plus pur que la neige, plus subtil que l’éther. Continuez à faire l’effort.
A chaque fois que vous le faites, vous approchez d’un pas votre être lumineux, votre être véritable.
LEÇON 8
Non-violence et honnêteté
La religion nous enseigne comment devenir de meilleures personnes, comment vivre en tant qu’être spirituels sur cette Terre. Cela se fait en vivant avec vertus, en suivant les lois naturelles et les lignes directrices essentielles du dharma. Pour les Hindous, ces lignes directrices sont répertoriées dans les yamas et les niyamas, qui sont d’anciens textes sacrés traitant de tous les aspects de la pensée, des attitudes et des comportements humains. Dans la vie spirituelle Indienne, ces retenues et observances védiques sont imprégnées dans le caractère des enfants à partir d’un très jeune âge. Pour les adultes qui ont été exposés a des comportements opposés, ces lignes directrices peuvent donner l’impression d’être des commandements. Toutefois, même eux peuvent, avec grand dévouement et effort, reformer leur caractère et créer la fondation nécessaire pour mener une vie spirituelle de façon soutenue et durable.
À travers les yamas et les niyamas, nous cultivons l’aspect raffiné et spirituel de notre être et nous faisons de notre mieux pour maîtriser notre nature instinctive. Nous nous élevons dans la conscience des plus hauts chakras - d’amour, de compassion, d’intelligence et de béatitude - et naturellement invoquons les bénédictions des dévas divins et Mahadevas.
Yama signifie «limiter » ou « contrôler ». Les yamas incluent les consignes telles que la non-violence (ahimsa), ne pas voler (asteya) et manger avec modération (mitahara), qui maîtrisent la nature de base, instinctive. Niyama signifie litéralement « libérer », indiquant l’expression des qualités raffinées de l’âme à travers des disciplines telles que la charité (dana), le contentement (santosha) et l’incantation (japa).
Il est vrai que la béatitude vient de la méditation et il est vrai que la conscience supérieure est l’héritage de l’humanité entière. Toutefois, les dix retenues et leur pratiques correspondantes sont nécessaires pour maintenir la conscience bienheureuse, ainsi que tous les bons sentiments envers soi-même et les autres qui sont atteignables dans toute incarnation. Ces restreintes et pratiques construisent le caractère. Le caractère est la fondation du développement spirituel.
En réalité, plus nous nous élevons, plus nous pouvons tomber bas. Bien que le chakra du haut tourne rapidement; les plus bas chakras accessibles pour nous tournent encore plus rapidement. La fondation du caractère doit être intégrée a notre mode de vie pour maintenir le contentement total nécessaire pour persévérer sur le chemin. Ces grand rishis ont vue la fragilité de la nature humaine et nous ont donné ces lignes directrices, ou disciplines, pour la rendre rendre forte.« Efforcez-vous! », dirent-ils. Efforçons nous à ne pas nous faire de mal les uns aux autres, d’être vrai et d’honorer toutes les autres vertus qu’ils ont exposées.
Les dix yamas sont :
1) ahimsa « Non-violence », ne pas blesser les autres par nos pensées, mots ou actions;
2) satya, « honnêteté », s’abstenir de mentir et de trahir ses promesses; asteya, « ne pas voler, » ni voler ni convoiter ni s’endetter;
4) brahmacharya, « conduite divine », contrôler le désir en demeurant chaste lorsque célibataire, ce qui mène à la loyauté dans le mariage;
5) kshama, « patience », freiner l’intolérance envers les gens et l’impatience envers les circonstances ;
6) dhriti, « détermination », surmonter la non-persévérance, la peur, l’indécision, l’inconstance et l’instabilité;
7) daya, « compassion » conquérir les sentiments cruels, insensibles;
8) arjava, « honnêteté, franchise,” renoncer aux tromperies et aux actes répréhensibles; mitahara « manger avec modération, » ni trop manger ni consommer de la viande, du poisson, de la volaille ou des oeufs; Saucha « pureté, » éviter les impuretés du corps, de l’esprit et de la parole.
LEÇON 9
Les vingt disciplines
Voici les niyamas :
1) hri, "remord," être modeste et exprimer de la honte lorsque l'on commet des écarts de conduite;
2) santosha, "contentement," rechercher la joie et la sérénité;
3) dana, "donner," participer à la dîme et donner généreusement sans attente;
4) astikya, "foi," croire fermement en Dieu, les Dieux, le guru et la voie de l'illumination;
5) Ishvarapujana, "adoration de Dieu," cultiver la dévotion par la pratique quotidienne de la dévotion et de la méditation;
6) siddhanta shravana, "lire et relire les saintes écritures", étudier les enseignements et écouter les sage de notre lignée;
7) mati, "cognition", développer une volonté et un intellect spirituel sous la guidance du guru;
8) vrata, "voeux sacrés", respecter fidèlement nos engagements spirituels, règles et célébrations;
9) japa, "récitation de mantra", chanter des mantra quotidiennement;
10) tapas, "austérités", pratiquer la sadhana, pénitence, tapas et sacrifice.
Lorsque l'on compare les yamas aux niyamas, on peut remarquer que la restreinte de non-violence, ahimsa permet d'exercer hri, le remord. L'honnêteté mène à l'état de santosha, contentement. Le troisième yama, asteya, ne pas voler doit être perfectionné avant qu'il puisse être possible de pouvoir pratiquer le troisième niyama, être généreux et désintéressé. La pureté sexuelle permet de développer la foi en Dieu, les Dieux et le Guru. Kshama, la patience, est la fondation de l'ishvarapujana, dévotion, et dhriti, la fermeté est le fondement de la siddhanta shravana. Le yama de daya, compassion, mène à mati, la cognition. Arjva, honêteté, renoncer à la tromperie et aux méfaits, est la fondation de vrata, prendre des voeux sacrés et les respecter fidèlement . Le yoga débute avec Mitahara, la modération de l'appétit, il est essentiel de devenir végétarien avant de que la pratique du japa, la récitation de mantras sacrés, puisse réellement porter fruit. Saucha, la pureté de la pensée, de la parole, et de l’action est la fondation et la protection de toute austérité.
Les vingt restreintes et observances sont les deux premiers des huit membres de l'ashtanga yoga et constituent le code éthique fondamental de l'hindouisme. Puisqu'il est court, le code entier peut être facilement mémorisé et révisé quotidiennement aux rencontres familiales dans chaque maison. Les yamas et niyamas sont la fondation essentielle de tout progrès spirituel. Ils sont cités dans de nombreux écrits, incluant le Shandilya et le Varaha Upanishads, le Hatha Yoga Pradipika par Gorakshanatha, le Tirumantiram de Rishi Tirumular et les Sutras du Yoga de Patanjali. Tous ces textes ancients citent dix yamas et dix niyamas, avec l'exception de l'oeuvre classique de Patanjali, qui ne cite que cinq de chacun. Patanjali présente les yamas comme étant : ahimas, satya, asteya, bramacharya et aparigraha (non-convoitise); et les niyamas comme étant : saucha, santosha, tapas, svadhyaya (introspection, étude des texte sacrés) et Ishvarapranidhana (dévotion).
Dans la tradition Hindou, c'est principalement le rôle de la mère de développer le caractère des enfants et d'ainsi participer à l'amélioration de la société. Les mères peuvent étudier et enseigner ces différentes consignes pour s'édifier elles même et leurs enfants. Chaque discipline porte sur un aspect différent de la nature humaine, ses forces et ses faiblesses. Pris en somme, elles englobent la totalité de l'expérience et la spiritualité humaine. Il se peut qui vous réussissiez facilement à respecter certaines de ces consignes et ayez plus de difficulté avec d'autres. C'est normal. C'est ce qui donne le ton à votre sadhana en identifier ce sur quoi vous devez vous améliorer.
Dernière mise à jour : 7 octobre 2017